Le Cameroun présent a la 3eme session des cts sur le secteur de l’agriculture, du développement rural, de l’eau et de l’environnement.
Le segment ministériel de la troisième session ordinaire du Comité technique spécialisé (CTS) sur l’agriculture, le développement rural, l’eau et l’environnement s’est tenu au siège de la Commission de l’Union africaine du 21 au 25 Octobre 2019. Objectif, relever les défis auxquels le continent est confronté, tels que l’insécurité alimentaire et les effets du changement climatique. Plusieurs pays du continent y ont pris part à l’instar du Cameroun représenté par son ministre de l’agriculture Mr Mbairobe Gabriel qui s’est dit très satisfait des assises.
«… La réunion très professionnelle a permit de faire l’évaluation des engagements des Etats dans le cadre du CADEC et dans le cadre des engagements de malabo 2014. Le Cameroun a pu contribuer pour mettre en exergue les évolutions qui ont été faites tant au niveau de la transformation de l’agriculture, qu’au niveau de la modernisation de la pèche, particulièrement de l’aquaculture et au niveau des avancées scientifique, surtout en matière de normalisation du contrôle des aliments et au niveau des politiques qui ont été adoptés…» a-t-il souligné à l issue des assises. Selon le ministre, sur le terrain, plusieurs exemples des ses avancées sont à citer.
C’est le cas la politique semencière, la politique de la santé alimentaire et la politique de la santé publique vétérinaire. Des pas avant qui laisse néanmoins un gout d’inachevé, raison pour laquelle cette troisième session ordinaire du CTS a été pour le ministre Camerounais de l’agriculture une occasion de poser le problème de création de centres d’excellence. Une aubaine qui a porté de bon fruits car le centre des arts nautiques de limbe au Cameroun a été agrée comme centre d’excellence.
Il en est de même pour le laboratoire d’analyse alimentaire de Douala. Preuve que dans l’ensemble, la contribution des experts Camerounais a été salutaire. Sur les stratégies d’éradication de la faim au Cameroun, Mr Mbairobe rassure sur les réformes adoptées par le Cameroun. « Le développement des périmètres irrigués pour booster la production du riz. Le gouvernement avec l’appui de la banque mondiale va emménager vingt milles hectares dans le cadre de deux projets VIVA-LOGONE et VIVA BENOUE….En ce qui concerne le maïs, nous sommes entrain de vouloir mettre a disposition des opérateurs privés sur la green-road… ».
Des projets porteurs d’espoir pour le Cameroun qui pourrait faire changer cette idée selon laquelle l’agriculture est une affaire de paysans. Et l’utilisation aujourd’hui des nouvelles technologies dans ce secteur pour faire face aux effets néfastes des changements climatiques et aussi pour rationaliser l’utilisation des fertilisants pour caractériser les sols, démontrent à suffisance que l’Agriculture est une affaire de tous. A cet effet un projet enablelief cameroon a été lancé avec pour objectif de ne recruter que des jeunes ayant au moins BAC +3 dans l’agriculture.
Rappelons que le CTS examine en outre les objectifs stratégiques pertinents et les liens entre les initiatives en cours dans les domaines de l’agriculture, du développement rural, de l’eau et de l’environnement, ainsi que leurs conséquences sur la réalisation des objectifs généraux énoncés dans le plan décennal de mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Afrique, visant à transformer l’Afrique et le continent. Déclaration de Malabo de l’UA sur la transformation agricole accélérée.